Dans la nuit du 4 au 5 mars, ma belle Fiona s'est endormie.
J'en ai déjà beaucoup parlé sur FB et avec mes proches, mais je crois n'avoir jamais expliqué ma relation aux animaux.
Certains se sont étonnés que je pleure autant Fiona.
"Ce n'est qu'un lapin", m'a-t-on dit.
"Pense à tout ce que tu as, ton mari, ta fille, ton métier, ta maison... Il y a plein de gens qui n'ont pas ça. Un animal de compagnie, c'est rien, à côté."
"Qu'est-ce que ça sera quand ce sera un proche, dis donc!"
Etc.
Je ne dis pas que les gens sont insensibles, ils ont en partie raison. Il faut savoir relativiser.
Ce n'était "qu'un lapin", mais c'était le mien, et je veux en venir à un point bien précis : Fiona faisait partie de ce que j'appelle ma "tribu".
Il y a le cercle de mes relations ; les amis, connaissances, parents, cousins, etc. qu'on aime, et qu'on fréquente relativement souvent (avec souvent avec plaisir).
Mais il y a aussi le cercle du quotidien.
Ceux avec qui on vit au jour le jour.
Ce cercle est formé de ma famille, Eric et Nieve, mon compagnon et ma petite fille.
Et ensuite, il y a ma tribu ; des gens qu'on voit chaque jour, des amis avec lesquels on communique (parfois juste sur Internet) tous les soirs, avec qui on partage les joies et peine de la vie, sans tabous ni restrictions.
Nos animaux font partie de cette tribu.
On les voit au quotidien, on s'occupe d'eux, ils s'occupent de nous, on cohabite, on s'aime, on se soigne, on se soutient, on se console (Misty n'a jamais autant dormi contre moi depuis la mort de Fiona...)
Alors oui, quand l'un d'eux part, ce n'est qu'un animal.
Mais dans mon cœur, ça ne fait aucune différence.
Que ce soit un animal ou un humain qui part, quand il s'agit d'un membre de ma tribu, ça ne fait aucune différence. Dans les deux cas, c'est un être vivant auquel j'étais attachée, avec qui j'avais un vécu, des souvenirs, une vie. C'était quelqu'un qui avait un passé, des sentiments, un caractère.
Alors peut-être suis-je extrême dans ma relation aux animaux.
C'est vrai. Ils sont ma carapace quand le monde des humains est trop dur pour moi, ils sont mes doudous vivants.
Je conçois ma relation avec eux comme un mariage : pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Et si plus de gens étaient comme moi, peut-être que j'aurais moins le coeur brisé à chaque photo d'animal maltraité, à chaque demande d'adoption, à chaque appel à l'aide.
Je devrais m'endurcir, m'a-t-on dit.
Je ne peux pas.
Je ne veux pas.
Si je m'endurcis, j'ai l'impression que je cesserai d'aimer, d'espérer, de ressentir.
Alors je continuerai à pleurer quand j'aurai de la peine, à aimer mes animaux, et à espérer prendre soin des miens et aider ceux que je peux autour de moi.
Je dis ça sans critique aucune envers ceux qui ne partagent pas ces sentiments. Chacun a son ressenti et son vécu. Je donne juste le mien, à la fois pour le partager, car on m'a posé la question, et parce que j'ai besoin de mettre les choses au point dans ma tête après la perte de Fiona.
Son départ me brise, mais elle m'a apporté beaucoup de choses, m'en a fait comprendre d'autres, et me pousse à me remettre en question. C'est toujours du positif, et j'en garderai de bons souvenirs.
(Et la prochaine fois, je parlerai d'écriture!)
jeudi 13 mars 2014
samedi 21 décembre 2013
Du bleu dans la tête...
Plusieurs
semaines (voire deux mois) se sont écoulés depuis le dernier
article de ce blog.
Deux
mois de froid, de grisaille, de difficultés, de déprime.
Aujourd'hui,
ça va mieux. Beaucoup mieux, même, donc c'est l'heure du grand
retour avant de clôturer l'année.
J'ai
un aveu à faire.
Je
suis dépressive.
Certains
diront "ah bon? Toi? Pas possible!" Ben si.
Et
d'autres diront "Oué, ça va, ça fait juste 20 ans qu'on est
au courant!" Ben oui, aussi.
ça
fait 20, voire 25 ans qu'il y a des hauts et des bas (tempérament
cyclothymique), des périodes très grises et d'autres surexcitées,
mais en général, tout est à peu près stable.
Sauf
quand un événement déclencheur, un problème temporaire, un
événement familial, ou juste une grosse fatigue, déclenche une
crise. Et là, ça dégringole et on se retrouve à pédaler dans des
sables mouvants de déprime avec l'impression que rien de sert de se
débattre puisque de toute façon, on finira par replonger.
Donc
j'ai replongé.
2013
a été une année difficile, malgré de nombreux projets
constructifs. Elle a été marquée par des deuils, des difficultés,
des remises en question. Trop, peut-être.
Je me
suis retrouvée à ne plus avoir la force de me battre, à me
demander si j'étais à la hauteur, déjà convaincue que je ne
l'étais pas. Au fil du temps, j'ai eu de plus en plus de mal à
réussir à garder le sourire et à ne pas me laisser couler.
Donc
j'ai fini par appeler à l'aide et je reprends à présent des
médicaments et une thérapie.
Je ne
me transforme pas en zombie.
Au
contraire. La thérapie m'aide à réfléchir sur le processus qui me
fait plonger, et les médicaments servent à briser ce cercle vicieux
d'autodestruction. C'est la béquille qui permet de tenir debout
quand on a une jambe dans le plâtre.
ça
me donne la force de me battre, et c'est ce que je fais.
Je
suis contente de pouvoir dire qu'on va finir l'année mieux qu'on ne
l'avait commencée, avec une famille plus soudée que jamais, des
projets d'écriture et de travail pour 2014, des finances moins
désastreuses et de bonnes résolutions.
Pour
marquer le coup, j'ai repris mes cheveux bleus. Parce que ça fait du
bien d'avoir un peu de ciel bleu dans la tête en cette saison et que
prendre soin de soi aussi, ça aide.
Donc
voilà, vous m'excuserez pour ce long silence et ce "déballage
de sac", en voici donc la raison.
On va
passer des fêtes très calmes, en famille, au coin de la cheminée,
pour nous retrouver heureux et plein d'espoir, parce que c'est sur
cette note qu'on a décidé de finir l'année.
Je
continue à écrire, des projets plus gais et qui me redonnent le
peps, je continue à traduire, des romans divers et variés qui me
changent les idées, je continue à béer d'admiration devant la
petite fille qui me comble de fierté et l'homme admirable dont le
courage au quotidien m'émerveille.
Et je
vous souhaite bien sûr de bonnes et heureuses fêtes de fin d'année!
mercredi 23 octobre 2013
Retour du froid...
Froid dans les chaumières à l'arrivée de l'hiver, et froid dans le cœur avec les soucis financiers.
Forcément, tout n'est pas toujours rose dans la vie d'un couple d'indépendants dans le milieu de la culture. On espère que ça va s'arranger...
Passons.
Le weekend dernier, c'était la convention Scorfel à Lannion!
Au programme : jeux de rôle, murder party (une première pour moi!), dédicaces et fous rires.
Petit bilan plus détaillé :
Route Guipel > Lannion sans problème, malgré une pluie battante et un sens de l'orientation toujours aussi défaillant. Arrivée avec un petit quart d'heure de retard, je tombe direct sur Elodie, la gentille organisatrice, puis sur Alexis Lorens, mon gentil éditeur, et enfin sur Mélanie Fazi, la gentille auteur que j'ai l'honneur d'avoir à côté de moi (j'ai osé lui sauter dessus pour lui faire la bise d'emblée. C'est la première fois, d'habitude, je n'ose pas...)
Puis installation au stand, arrivée de Syven, de Silène (ce qui fait donc 3 Sophie avec moi), d'Andoryss (donc 2 Mélanie) et de Maëlig Duval. On fait connaissance, on se retrouve, on se salue, on admire le corset de l'une, la ceinture de l'autre, les escarpins de la troisième, la jupe d'Unetelle (entre filles, vous savez, c'est permis). Puis on déballe nos livres, on prend un café et on commence les dédicaces.
Le midi, sandwiches! L'organisation a prévu large, on peut choisir ses ingrédients, en tartiner partout, et continue à signer et papoter.
Ensuite, direction la murder party pour moi. Je suis tellement paniquée que j'en oublie toute ma fiche de perso, puis aie envie de faire pipi. Et comme je ne suis pas physionomiste, impossible de reconnaître qui est qui. Bref. Au bout de quelques heures, je commence à tirer mon épingle du jeu, et c'est là que mon voisin avale un bonbon qui s'avère être empli de cyanure. Fin de la partie, on a tous perdu à part l'assassin qui a gagné. Petit débriefing, finalement, je n'étais pas si paumée que ça, c'était une histoire de réalité virtuelle avec différents plans d'existence et un logiciel qui buggait et mélangeait les identités. Ultra compliqué, ultra génial!
Retour au stand, je vois mes compagnes revenir de leur table ronde, et on file au bar d'en face avant le dîner. On a toutes des publications ou contrats à fêter. Première tournée, glouglou bière, deuxième tournée, glouglou encore... Oups, on vient nous chercher : "les filles, le repas est servi!"
Au temps pour la réputation des auteurs!
Le goulasch était délicieux. La tarte aux pommes aussi. Le corset de Syven a été échangé au profit d'un top superbe. Le monsieur en face d'elle à table a du mal à se concentrer sur autre chose. On parle de la couleur des tomates, Marika Gallman nous envoie des textos délirants, on érige des menhirs, on compare la taille des troncs (d'arbre) des bûcherons... l'ambiance est toujours détendue, les jeux de mots volent bas, l'humeur vole haut!
Puis, pendant que certains entament des parties de jeux, nous, on file dans un bar de Lannion découvrir leurs cocktails... sans alcool! Ben oui, la journée a été fatigante, il faut essayer de se ménager pour le lendemain. Le "virgin mojito" conseillé par Mélanie était délicieux, je retiens la recette. Syven semble connaître tout le monde, on papote, on ragote, on échange des nouvelles éditoriales, on parle projets...
Séparation assez tôt, on est toutes crevées, Andoryss, Syven et moi allons dormir chez Claudine, couturière talentueuse et hôtesse irréprochable. Je découvre au passage qu'Andoryss a transformé son coffre de voiture en SPA pour pigeon blessé. ça fait chaud au cœur. Le chat de Claudine se laisse caresser prudemment, son chien refuse toute tentative de copinage (mais accepte un bout de brioche), et on se laisse chouchouter à coups de rhum pour chasser le rhume.
Nuit blottie dans une chambre superbe, dans un lit ultra chaud et moelleux, puis petit-déjeuner fastueux (ah, Claudine, ta brioche, quel régal!) avant une douche rapide et un retour accéléré à la convention où un fan désespère de rencontrer Andoryss.
Encore quelques signatures, quelques explications sur mon essai Bit-lit!, qui semble décidément intriguer beaucoup de monde. Puis la table ronde du dimanche, sur les sources d'inspiration du fantastique. Je constate qu'on a tous des références différentes, mais des cheminements parallèles. Le réel est prépondérant pour les auteurs (et traducteurs) de l'imaginaire.
C'est la fin de la convention pour moi. Je fais mes adieux à mes compagnes de stand, que je suis vraiment ravie d'avoir rencontré (et pour certains, d'avoir vu autrement que de loin et en coup de vent), je remercie Alexis Lorens, grâce à qui ma trilogie avance bien, je repars avec de nouveaux livres, je remercie aussi tous les organisateurs de Scorfel, j'espère vraiment qu'il y aura une deuxième édition l'année prochaine et que j'en serai, vous avez grave assuré!
Enfin, je remonte en catastrophe dans ma voiture pour filer chez mes beaux-parents avec 3/4h de retard, retrouvailles avec mon homme, la petite fille fait une sieste à rallonge après une nuit difficile, et beau-papa veut construire un moulin à l'ancienne.
Retour à la vie du quotidien, aux factures qui attendent, au projets qui se bousculent, au lapin à qui on a encore vidé un abcès sous la patte.
L'atterrissage est dur, mais ma fille me fait de gros câlins et me chante "bateau sur l'eau" à l'oreille. J'ai envie de pleurer, de la serrer très fort dans mes bras, de me remettre à écrire.
Alors je rouvre mon fichier. Dans les bras de la mère. Et je reprend le fil de l'histoire. Elle n'est pas gaie. Elle est pourtant pleine d'espoir. Moi aussi, j'en ai. J'espère pouvoir les partager bientôt avec vous...
Forcément, tout n'est pas toujours rose dans la vie d'un couple d'indépendants dans le milieu de la culture. On espère que ça va s'arranger...
Passons.
Le weekend dernier, c'était la convention Scorfel à Lannion!
Au programme : jeux de rôle, murder party (une première pour moi!), dédicaces et fous rires.
Petit bilan plus détaillé :
Route Guipel > Lannion sans problème, malgré une pluie battante et un sens de l'orientation toujours aussi défaillant. Arrivée avec un petit quart d'heure de retard, je tombe direct sur Elodie, la gentille organisatrice, puis sur Alexis Lorens, mon gentil éditeur, et enfin sur Mélanie Fazi, la gentille auteur que j'ai l'honneur d'avoir à côté de moi (j'ai osé lui sauter dessus pour lui faire la bise d'emblée. C'est la première fois, d'habitude, je n'ose pas...)
Puis installation au stand, arrivée de Syven, de Silène (ce qui fait donc 3 Sophie avec moi), d'Andoryss (donc 2 Mélanie) et de Maëlig Duval. On fait connaissance, on se retrouve, on se salue, on admire le corset de l'une, la ceinture de l'autre, les escarpins de la troisième, la jupe d'Unetelle (entre filles, vous savez, c'est permis). Puis on déballe nos livres, on prend un café et on commence les dédicaces.
Le midi, sandwiches! L'organisation a prévu large, on peut choisir ses ingrédients, en tartiner partout, et continue à signer et papoter.
Ensuite, direction la murder party pour moi. Je suis tellement paniquée que j'en oublie toute ma fiche de perso, puis aie envie de faire pipi. Et comme je ne suis pas physionomiste, impossible de reconnaître qui est qui. Bref. Au bout de quelques heures, je commence à tirer mon épingle du jeu, et c'est là que mon voisin avale un bonbon qui s'avère être empli de cyanure. Fin de la partie, on a tous perdu à part l'assassin qui a gagné. Petit débriefing, finalement, je n'étais pas si paumée que ça, c'était une histoire de réalité virtuelle avec différents plans d'existence et un logiciel qui buggait et mélangeait les identités. Ultra compliqué, ultra génial!
Retour au stand, je vois mes compagnes revenir de leur table ronde, et on file au bar d'en face avant le dîner. On a toutes des publications ou contrats à fêter. Première tournée, glouglou bière, deuxième tournée, glouglou encore... Oups, on vient nous chercher : "les filles, le repas est servi!"
Au temps pour la réputation des auteurs!
Le goulasch était délicieux. La tarte aux pommes aussi. Le corset de Syven a été échangé au profit d'un top superbe. Le monsieur en face d'elle à table a du mal à se concentrer sur autre chose. On parle de la couleur des tomates, Marika Gallman nous envoie des textos délirants, on érige des menhirs, on compare la taille des troncs (d'arbre) des bûcherons... l'ambiance est toujours détendue, les jeux de mots volent bas, l'humeur vole haut!
Puis, pendant que certains entament des parties de jeux, nous, on file dans un bar de Lannion découvrir leurs cocktails... sans alcool! Ben oui, la journée a été fatigante, il faut essayer de se ménager pour le lendemain. Le "virgin mojito" conseillé par Mélanie était délicieux, je retiens la recette. Syven semble connaître tout le monde, on papote, on ragote, on échange des nouvelles éditoriales, on parle projets...
Séparation assez tôt, on est toutes crevées, Andoryss, Syven et moi allons dormir chez Claudine, couturière talentueuse et hôtesse irréprochable. Je découvre au passage qu'Andoryss a transformé son coffre de voiture en SPA pour pigeon blessé. ça fait chaud au cœur. Le chat de Claudine se laisse caresser prudemment, son chien refuse toute tentative de copinage (mais accepte un bout de brioche), et on se laisse chouchouter à coups de rhum pour chasser le rhume.
Nuit blottie dans une chambre superbe, dans un lit ultra chaud et moelleux, puis petit-déjeuner fastueux (ah, Claudine, ta brioche, quel régal!) avant une douche rapide et un retour accéléré à la convention où un fan désespère de rencontrer Andoryss.
Encore quelques signatures, quelques explications sur mon essai Bit-lit!, qui semble décidément intriguer beaucoup de monde. Puis la table ronde du dimanche, sur les sources d'inspiration du fantastique. Je constate qu'on a tous des références différentes, mais des cheminements parallèles. Le réel est prépondérant pour les auteurs (et traducteurs) de l'imaginaire.
C'est la fin de la convention pour moi. Je fais mes adieux à mes compagnes de stand, que je suis vraiment ravie d'avoir rencontré (et pour certains, d'avoir vu autrement que de loin et en coup de vent), je remercie Alexis Lorens, grâce à qui ma trilogie avance bien, je repars avec de nouveaux livres, je remercie aussi tous les organisateurs de Scorfel, j'espère vraiment qu'il y aura une deuxième édition l'année prochaine et que j'en serai, vous avez grave assuré!
Enfin, je remonte en catastrophe dans ma voiture pour filer chez mes beaux-parents avec 3/4h de retard, retrouvailles avec mon homme, la petite fille fait une sieste à rallonge après une nuit difficile, et beau-papa veut construire un moulin à l'ancienne.
Retour à la vie du quotidien, aux factures qui attendent, au projets qui se bousculent, au lapin à qui on a encore vidé un abcès sous la patte.
L'atterrissage est dur, mais ma fille me fait de gros câlins et me chante "bateau sur l'eau" à l'oreille. J'ai envie de pleurer, de la serrer très fort dans mes bras, de me remettre à écrire.
Alors je rouvre mon fichier. Dans les bras de la mère. Et je reprend le fil de l'histoire. Elle n'est pas gaie. Elle est pourtant pleine d'espoir. Moi aussi, j'en ai. J'espère pouvoir les partager bientôt avec vous...
vendredi 11 octobre 2013
Octobre, froid octobre!
Peu de news en ce moment à part que l'automne s'est abattu sur nous comme un grand glagla géant.
Ce matin, réveil en sursaut : "glagla".
Pas besoin d'en dire un max, il pleuvait, il ventait et nous, on grelottait. On a donc sorti les grosses chaussettes, les écharpes, les lapins et une couverture supplémentaire pour le lit avant d'aller préparer des litres de soupe réconfortante (un potimarron, une brique de lait de coco, un peu de curry et c'est le bonheur dans l'assiette) pour remédier au glagla.
A part ça, les dits lapins vont très bien : ils ne se lâchent plus et quand on voit une paire d'oreilles dans le jardin, on a tendance à supposer que la seconde se trouve à moins d'un mètre (voire juste cachée derrière). Ils ressembleraient presque à un p'tit couple de vieux, tellement ils sont inséparables. Même quand il pleut à verse, on les voit blottis sous leur cabane (sur pilotis), en train de grignoter leurs légumes du jour comme des siamois (ou des Bogdanov).
Les chats font pareil à l'intérieur (sauf ma grosse mégère qui préfère tirer la gueule dans son coin) et les chiens font les sentinelles devant la porte dans l'espoir de rentrer plus vite dans les maison (désolée, les gars, vous êtes crottés jusqu'aux oreilles!)
Quant à la petite fille, depuis la visite de ses grands-parents (ou de sa grand-mère, puisque mon père a ouvertement dit qu'il n'était pas grand-père (il faudra que quelqu'un lui explique les lois de la biologie et pourquoi j'ai hérité de certains traits bien spécifiques de son physique, moi, j'ai renoncé), elle a pris la désastreuse habitude de se réveiller en hurlant la nuit pour un câlin/un repas/une séance de jeux/un peu de musique (Jeff Buckley à 1h du matin mercredi dernier).
Elle a quand même énormément apprécié de revoir ses grands-parents, d'aller à la plage, de faire des câlins au lit le matin avec sa grand-mère et de voir son grand-père (réfractaire) lui faire des grimaces et des bruitages bizarres.
Nous, on se transforme lentement mais sûrement en gentils zombies.
Par contre, l'écriture avance bien. Le roman tiré de la nouvelle Libre Choix commence à prendre tournure, le synopsis est prêt, une fin aussi et la rédaction ne m'a pas encore arraché des hurlements de douleur. Donc pour le moment, tout va bien, comme dirait Mathieu Kassovitz. Reste à espérer que l'atterrissage ne fera pas trop mal...
Et n'oublions pas, dans 8 jours, ce sera Scorfel, à Lannion! Il y aura (entre autres) Syven, les éditions du Riez, Mélanie Fazi et ma pomme!
Ce matin, réveil en sursaut : "glagla".
Pas besoin d'en dire un max, il pleuvait, il ventait et nous, on grelottait. On a donc sorti les grosses chaussettes, les écharpes, les lapins et une couverture supplémentaire pour le lit avant d'aller préparer des litres de soupe réconfortante (un potimarron, une brique de lait de coco, un peu de curry et c'est le bonheur dans l'assiette) pour remédier au glagla.
A part ça, les dits lapins vont très bien : ils ne se lâchent plus et quand on voit une paire d'oreilles dans le jardin, on a tendance à supposer que la seconde se trouve à moins d'un mètre (voire juste cachée derrière). Ils ressembleraient presque à un p'tit couple de vieux, tellement ils sont inséparables. Même quand il pleut à verse, on les voit blottis sous leur cabane (sur pilotis), en train de grignoter leurs légumes du jour comme des siamois (ou des Bogdanov).
Les chats font pareil à l'intérieur (sauf ma grosse mégère qui préfère tirer la gueule dans son coin) et les chiens font les sentinelles devant la porte dans l'espoir de rentrer plus vite dans les maison (désolée, les gars, vous êtes crottés jusqu'aux oreilles!)
Quant à la petite fille, depuis la visite de ses grands-parents (ou de sa grand-mère, puisque mon père a ouvertement dit qu'il n'était pas grand-père (il faudra que quelqu'un lui explique les lois de la biologie et pourquoi j'ai hérité de certains traits bien spécifiques de son physique, moi, j'ai renoncé), elle a pris la désastreuse habitude de se réveiller en hurlant la nuit pour un câlin/un repas/une séance de jeux/un peu de musique (Jeff Buckley à 1h du matin mercredi dernier).
Dans la famille Dabat, je demande le père, la fille, le chien! |
Nous, on se transforme lentement mais sûrement en gentils zombies.
Par contre, l'écriture avance bien. Le roman tiré de la nouvelle Libre Choix commence à prendre tournure, le synopsis est prêt, une fin aussi et la rédaction ne m'a pas encore arraché des hurlements de douleur. Donc pour le moment, tout va bien, comme dirait Mathieu Kassovitz. Reste à espérer que l'atterrissage ne fera pas trop mal...
mercredi 2 octobre 2013
nouveau projet!
Salut les lapins!
Juste un petit message pour annoncer qu'après avoir remanié une novella qui devrait (après une belle dir'lit') sortir en numérique au Québec, j'ai commencé à travailler sur un roman court dérivé d'une nouvelle publiée il y a quelques années dans la belle anthologie L aux éditions CDS.
http://www.cds-editions.com/collection-pueblos.htm
Pour le moment, le titre provisoire, c'est Dans les bras de la mère, et ça reprend l'histoire de Xis, que j'avais racontée dans Libre-choix.
Plusieurs personnes m'avaient déjà dit "mais ça ferait un super roman, ça, pourquoi tu n'en tires pas parti?" Donc je me lance! J'espère que ça va marcher, pour le moment, ça semble prometteur!
Oh, au fait... ce sera du YA gay-friendly, et si ça ne vous plaît pas que mes nénettes se bécotent, sachez qu'elles se sont déjà aussi tapé dessus!
Bonne semaine, les lapins!
Juste un petit message pour annoncer qu'après avoir remanié une novella qui devrait (après une belle dir'lit') sortir en numérique au Québec, j'ai commencé à travailler sur un roman court dérivé d'une nouvelle publiée il y a quelques années dans la belle anthologie L aux éditions CDS.
http://www.cds-editions.com/collection-pueblos.htm
Pour le moment, le titre provisoire, c'est Dans les bras de la mère, et ça reprend l'histoire de Xis, que j'avais racontée dans Libre-choix.
Plusieurs personnes m'avaient déjà dit "mais ça ferait un super roman, ça, pourquoi tu n'en tires pas parti?" Donc je me lance! J'espère que ça va marcher, pour le moment, ça semble prometteur!
Oh, au fait... ce sera du YA gay-friendly, et si ça ne vous plaît pas que mes nénettes se bécotent, sachez qu'elles se sont déjà aussi tapé dessus!
Bonne semaine, les lapins!
mardi 10 septembre 2013
vive la rentrée!
Il a fallu un certain temps pour que les choses se mettent en place, mais la rentrée, ça, c'est fait!
Voici donc les nouvelles de début septembre:
- Jacobin s'est fait couper les coucougnettes lundi, et visiblement, si l'opération ne l'a pas traumatisé, le gavage aux antibio ne fait pas partie de ses mets favoris. Chaque fois, la peluche dont les vétérinaires me vantaient la douceur et la gentillesse se transforme en gremlin prêt à ruer et mordre pour ne pas gober son quart de médicament. Allez, Jacobin, plus que 10 jours à tirer!
- Fiona continue avec sa pododermatite, mais ça semble s'améliorer au quotidien. En attendant, le grand lapin reste gentil, conciliant, curieux, affectueux et reprend du poids et du poil!
- j'ai envoyé le premier jet de Sainte-Marie des ombres à son éditeur qui est... tadammmmm! Bragelonne! J'attends les retours pour savoir l'importance des remaniements, mais c'est sûr qu'il y en aura, et c'est la garantie d'une publication de qualité! J'ai hâte de faire découvrir ce premier tome d'une nouvelle série à d'autres personnes, ça change radicalement de ce que j'écris d'habitude et j'y ai mis beaucoup de choses personnelles ou importantes. Pour le moment, seule Claire l'a lu, et déjà, je la remercie infiniment pour tous ses conseils, ses commentaires et critiques qui ont fait énormément évoluer le projet!
- Le tome 2 du Sang des Chimères est sorti aujourd'hui, aux éditions du Riez! Encore un grand moment d'émotion, depuis le temps que j'attendais que ce roman sorte de son cocon. J'espère qu'il vous plaira autant que j'ai apprécié de l'écrire, et je vais donc me remettre à la suite très bientôt!
- j'ai entamé les cours de tribal fusion, avec la belle et talentueuse Hazel comme professeur. Je suis empotée, raide comme un manche à balais, à bout de souffle au bout de trois minutes, mais ça fait énormément de bien de se remuer les fesses!
Et voilà!
à bientôt
Voici donc les nouvelles de début septembre:
- Jacobin s'est fait couper les coucougnettes lundi, et visiblement, si l'opération ne l'a pas traumatisé, le gavage aux antibio ne fait pas partie de ses mets favoris. Chaque fois, la peluche dont les vétérinaires me vantaient la douceur et la gentillesse se transforme en gremlin prêt à ruer et mordre pour ne pas gober son quart de médicament. Allez, Jacobin, plus que 10 jours à tirer!
- Fiona continue avec sa pododermatite, mais ça semble s'améliorer au quotidien. En attendant, le grand lapin reste gentil, conciliant, curieux, affectueux et reprend du poids et du poil!
- j'ai envoyé le premier jet de Sainte-Marie des ombres à son éditeur qui est... tadammmmm! Bragelonne! J'attends les retours pour savoir l'importance des remaniements, mais c'est sûr qu'il y en aura, et c'est la garantie d'une publication de qualité! J'ai hâte de faire découvrir ce premier tome d'une nouvelle série à d'autres personnes, ça change radicalement de ce que j'écris d'habitude et j'y ai mis beaucoup de choses personnelles ou importantes. Pour le moment, seule Claire l'a lu, et déjà, je la remercie infiniment pour tous ses conseils, ses commentaires et critiques qui ont fait énormément évoluer le projet!
- Le tome 2 du Sang des Chimères est sorti aujourd'hui, aux éditions du Riez! Encore un grand moment d'émotion, depuis le temps que j'attendais que ce roman sorte de son cocon. J'espère qu'il vous plaira autant que j'ai apprécié de l'écrire, et je vais donc me remettre à la suite très bientôt!
- j'ai entamé les cours de tribal fusion, avec la belle et talentueuse Hazel comme professeur. Je suis empotée, raide comme un manche à balais, à bout de souffle au bout de trois minutes, mais ça fait énormément de bien de se remuer les fesses!
Et voilà!
à bientôt
Inscription à :
Articles (Atom)