mercredi 19 novembre 2014

L'opération OP1000K, avec Sainte Marie des Ombres et Bragelonne!

L'opération OP1000K a commencé chez Bragelonne!
Au menu, plein "d'Essentiels" gratuits présentant les premières pages d'une dizaine de romans.
Vous avez le choix entre Fiction, Thriller, Romance, Fantasy, Terreur, SF, Fantastique, Romantica... et Bit-lit !
Dans ce dernier, il y a notamment le début des aventures de Lily la tatoueuse et de son chien Cullan. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de faire connaissance, c'est le moment de foncer!
Et histoire de vous mettre vraiment l'eau à la bouche, voici le programme au sommaire de ce pavé bit-lit:
Christelle Verhoest, Sombre héritage - 1, La Vision de l’Encercleur
Sophie Dabat, Sainte Marie des Ombres - 1, La Brûlure de la nuit
Keri Arthur, Riley Jenson - 1, Pleine lune
Lara Adrian, Minuit - 1, Le Baiser de minuit
Marika Gallman, Maeve Regan - 1, Rage de dents
J.R. Ward, Anges déchus - 1, Convoitise
Larissa Ione, Demonica - 1, Plaisir déchaîné
Suzanne Wright, La Meute du phénix - 1, Trey Coleman
Anne Bishop, Meg Corbyn - 1, Lettres écarlates

Avouez qu'il y a de quoi se faire plaisir...


Autre petite nouvelle moins sympa : pour cause de grosse fatigue, de voiture en fin de vie et de besoin de reformer le cocon autour de notre petite fille qui n'a pas beaucoup vu sa maman au cours des derniers weekends, je ne serai finalement pas au salon du roman populaire d'Elven, contrairement à ce qui était prévu, le weekend du 06 et 07 décembre.
Par contre, rendez-vous à Sèvres le samedi 13 décembre, histoire de se faire des bisous avant les fêtes!




lundi 20 octobre 2014

Un grand silence frisé...


Ceux qui connaissent reconnaîtront sans doute le titre d'un album du Génie des Alpages...


Bref, en ce moment, je me sens comme une brebis de ce troupeau: délirante, décalée, pas forcément très comprise.
Je n'avais pas publié depuis six mois.
Bref, que s'est-il passé depuis avril 2014?
Tout d'abord, une longue période pleine d'écriture, de traduction, de nuits blanches pour bosser/garder la p'tite fille le jour, et ne pas prendre de retard ensuite.
Puis une grosse fatigue.
Des incompréhensions familiales qui alourdissent les relations. Des remises en question.
Puis un licenciement économique dans l'emploi que j'occupais à mi-temps (sans aucun rapport avec le monde de l'édition), mais qui non seulement apportait une certaine sécurité financière, mais était surtout un repère dans ma vie, peut-être le seul point fixe (les aviateurs comprendront) qui m'aidait à surnager lors des crises d'angoisse.
C'était il y a un mois et ça s'est conclu la semaine dernière, sous une pluie torrentielle (la DRH et moi, lors de l'entretien, avions l'impression que quelqu'un venait de tirer la chasse d'eau au-dessus de nous. C'était juste la pluie sur la verrière...)
Je suis rentrée chez moi en moto, le coeur gros et les vêtements lourds de pluie aux relents parfois salés.
Allez, on se remet en selle, c'est un nouveau départ, l'occasion de penser formation, reconversion, plonger enfin totalement dans l'édition (qui, chacun sait, est un domaine florissant en ce moment!)
Mais il y a eu aussi les Imaginales 2014.
C'était la première fois que je voyais la version papier de Sainte Marie des Ombres T1... Quelle joie!
Le (petit) stock est parti en moins d'une après-midi... Merci. (d'où le fait qu'il n'y en ait pas sur les photos...)

Il y avait aussi mes premiers Fragments et Cicatrices, mon recueil de nouvelles féminines du Chat noir. Autant de nouvelles que j'ai écrites à chaque fois en pensant à des proches ou des épisodes de mon passé et qui m'évoquent toujours beaucoup de souvenirs...


Beaucoup de rencontres, beaucoup de retrouvailles, quelques ratages, des projets à foison. Des échanges et concours de chaussures.
Les lapins sont encore roses d'émotion.















Puis il y a eu, cet été, un mariage.
Le mien (bah oui...)
Non, ça n'a rien changé dans nos vies. L'engagement, il a été pris depuis longtemps sous la forme d'une maison et d'une petite fille.
C'était juste l'occasion de porter nos vêtements les plus délirants et d'inviter nos amis à venir faire la fête dans un champ avec nous, puis de faire une balade en barge sur le canal d'Ille-et-Rance. (Et oui, on a fait un gâteau de mariage avec des têtes de mort, et on l'a découpé au son du générique de Buffy. Même pas honte!)

Et en septembre, le Salon du Vampire.
L'occasion de parler, de faire des tables rondes hystériques ou précises et d'échanger avec les lecteurs et visiteurs.

C'est aussi la joie des séances photos (la talentueuse Cécile Guillot est aussi photographe!)

De participer à un atelier de traque au vampire (apparemment, je suis plus douée pour lancer des insultes que des pieux).

Mais aussi de rire et d'échanger bières, conseils, adresses et anecdotes avec la (sombre et triste) équipe d'auteurs présents (il manque Jeanne A Debats sur la photo, devinez où elle est).

Je dois un sonnet à Fabien. Je ne me dédierai pas, mais je continue à me demander comment j'en suis arrivée là.
un grand merci à Adrien Party et tous les bénévoles qui ont fait de ce salon un moment génial!
Puis la morosité de l'automne, l'incertitude du futur, la précarité de tous les gens qu'on connaît et qu'on apprécie.
Heureusement, l'important reste là.
Le T2 de Sainte Marie des ombres est sorti cet été en numérique, et depuis quelques jours en format papier.
Le T3 sortira en numérique mi-novembre.
Je planche sur le T4 (qui sera l'avant-dernier), mais je réfléchis à d'autres projets. un spin-off YA, une série jeunesse, des envies de polar, de romance, de publications.
Ce weekend, c'était Brocéliande Fantastic. Peu de visiteurs, les gens partaient en vacances, mais des gens aimables et intéressés. Des retrouvailles, des rencontres, des échanges. Comme d'habitude, les salons permettent aux gens peu sociables comme moi d'aller vers les autres. J'en reviens avec plein de noms et d'espoirs d'amitié ou de collaboration...
Le weekend prochain, on se retrouvera à la convention Scorfel, à Lannion. J'aurai la joie de revoir Silène, à peine croisée hier et avant-hier, mais aussi Andoryss, Maëlig Duval, Mélanie Fazi, Jean Milleman, Lionel Davoust, Syven, dont je me sens de plus en plus proche, et bien d'autres...
Puis ce sera le Salon fantastique de Paris, une dédicace en novembre dans le jolie librairie d'Alfabulle, puis le salon du roman populaire d'Elven, et enfin le salon de Sèvres, en attendant peut-être d'autres dates en 2015!
Au lieu de ruminer le passé et de craindre pour l'avenir, profitons du présent pour avancer, c'est plus constructif!
Ce weekend, en rentrant de Brocéliande à l'heure du coucher de ma fille, après un dernier bisou, j'ai entendu un léger "je t'aime très fort, maman, bonne nuit".
C'est plus important que tous les boulots et soucis d'argent.
à bientôt, les amis.

lundi 14 avril 2014

Zone Franche de bonheur !

Une semaine après ce weekend court, mais intense, voici venu pour moi le moment de faire un billet du festival Zone Franche 2014 à Bagneux...


Comment dire?
Génial?
Super?
Épuisant?
Fabuleux?
Comment, en quelques mots, résumer 48h de retrouvailles avec des ami(e)s, de rencontres longuement attendues, de découvertes, de moments émouvants, de chaussures, de bière, de combats à l'épée, de galettes œuf/fromage, de crêpes au caramel au beurre salé, de signatures, de fous rires, de papotages, de...
Bref.

Des moments de bonheur avec les dames de Griffe d'Encre, de longues discussions avec mes camarades de stand, des hérissons en papier qui ont été baptisés Johnny et Volvestre par ma petite fille dès leur arrivée à la maison, une demoiselle qui est venue avec une valise pleine de mes livres (du jamais-vu pour moi!), des Irregular Choice (un immense merci, encore, pour leur adoption), et des ratages.
Vanessa, on s'est croisées au moment de se dire au revoir!
Charlotte, quand on rangeait les livres!
Magali, on devait discuter, et on n'a pas eu le temps!
Et plein d'autres, on s'est salué(e)s, on a promis de prendre plus le temps aux Imaginales, j'espère que ce sera possible, j'attends ce moment avec impatience!
Et des photos, plein de photos! Avec Morgane, avec Mathieu et Cécile, avec Maëlig et Syven, avec mes livres, avec d'autres livres (bizarrement, à un festival de livres, on trouve beaucoup de livres!)


Et puis, il faut bien le dire, parfois, on a même travaillé, à ce salon:
- lecture
- dédicaces
- échanges entre auteurs
- rattrapage de vernis à ongles (oups!)

- écriture...
Parlons-en, de l'écriture...
Je m'étais fait un pari, en arrivant à Zone Franche : réussir à terminer, dans le weekend, le tome 2 de ma série Sainte Marie des Ombres.
Autant vous dire que je suis ravie d'avoir perdu mon pari!
Trop de rencontres, trop de rires, trop de... bière, trop de fatigue et de bruit, trop de tout, font que j'ai avancé, mais pas achevé.
Toutefois, Marie m'a suffisamment harcelée durant la nuit suivante pour que je termine son aventure le lendemain soir...
Et un dernier clin d’œil pour ceux qui en doutaient : mais si, quand ils ne sont pas derrière leurs tables, à gribouiller des petits mots sympa à l'attention de gens non moins sympa, les auteurs ont eux aussi des jambes, eh oui! (avec même des pieds au bout, pieds munis d'ampoules à la fin du salon...)
 Sur ce, je vous quitte pour me remettre à la relecture de mon recueil Fragments et Cicatrices (dont j'ai eu la joie de découvrir les superbes flyers à Zone Franche) et je vous dis à bientôt, aux Imaginales!
(et certainement plus tôt sur ce blog, pour d'autres nouvelles...)

jeudi 13 mars 2014

Adieu, Fiona...

Dans la nuit du 4 au 5 mars, ma belle Fiona s'est endormie.
J'en ai déjà beaucoup parlé sur FB et avec mes proches, mais je crois n'avoir jamais expliqué ma relation aux animaux.
Certains se sont étonnés que je pleure autant Fiona.
"Ce n'est qu'un lapin", m'a-t-on dit.
"Pense à tout ce que tu as, ton mari, ta fille, ton métier, ta maison... Il y a plein de gens qui n'ont pas ça. Un animal de compagnie, c'est rien, à côté."
"Qu'est-ce que ça sera quand ce sera un proche, dis donc!"
Etc.
Je ne dis pas que les gens sont insensibles, ils ont en partie raison. Il faut savoir relativiser.
Ce n'était "qu'un lapin", mais c'était le mien, et je veux en venir à un point bien précis : Fiona faisait partie de ce que j'appelle ma "tribu".
Il y a le cercle de mes relations ; les amis, connaissances, parents, cousins, etc. qu'on aime, et qu'on fréquente relativement souvent (avec souvent avec plaisir).
Mais il y a aussi le cercle du quotidien.
Ceux avec qui on vit au jour le jour.
Ce cercle est formé de ma famille, Eric et Nieve, mon compagnon et ma petite fille.
Et ensuite, il y a ma tribu ; des gens qu'on voit chaque jour, des amis avec lesquels on communique (parfois juste sur Internet) tous les soirs, avec qui on partage les joies et peine de la vie, sans tabous ni restrictions.
Nos animaux font partie de cette tribu.
On les voit au quotidien, on s'occupe d'eux, ils s'occupent de nous, on cohabite, on s'aime, on se soigne, on se soutient, on se console (Misty n'a jamais autant dormi contre moi depuis la mort de Fiona...)
Alors oui, quand l'un d'eux part, ce n'est qu'un animal.
Mais dans mon cœur, ça ne fait aucune différence.
Que ce soit un animal ou un humain qui part, quand il s'agit d'un membre de ma tribu, ça ne fait aucune différence. Dans les deux cas, c'est un être vivant auquel j'étais attachée, avec qui j'avais un vécu, des souvenirs, une vie. C'était quelqu'un qui avait un passé, des sentiments, un caractère.
Alors peut-être suis-je extrême dans ma relation aux animaux.
C'est vrai. Ils sont ma carapace quand le monde des humains est trop dur pour moi, ils sont mes doudous vivants.
Je conçois ma relation avec eux comme un mariage : pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Et si plus de gens étaient comme moi, peut-être que j'aurais moins le coeur brisé à chaque photo d'animal maltraité, à chaque demande d'adoption, à chaque appel à l'aide.
Je devrais m'endurcir, m'a-t-on dit.
Je ne peux pas.
Je ne veux pas.
Si je m'endurcis, j'ai l'impression que je cesserai d'aimer, d'espérer, de ressentir.
Alors je continuerai à pleurer quand j'aurai de la peine, à aimer mes animaux, et à espérer prendre soin des miens et aider ceux que je peux autour de moi.
Je dis ça sans critique aucune envers ceux qui ne partagent pas ces sentiments. Chacun a son ressenti et son vécu. Je donne juste le mien, à la fois pour le partager, car on m'a posé la question, et parce que j'ai besoin de mettre les choses au point dans ma tête après la perte de Fiona.
Son départ me brise, mais elle m'a apporté beaucoup de choses, m'en a fait comprendre d'autres, et me pousse à me remettre en question. C'est toujours du positif, et j'en garderai de bons souvenirs.

(Et la prochaine fois, je parlerai d'écriture!)

mercredi 5 mars 2014