vendredi 11 octobre 2013

Octobre, froid octobre!

Peu de news en ce moment à part que l'automne s'est abattu sur nous comme un grand glagla géant.
Ce matin, réveil en sursaut : "glagla".
Pas besoin d'en dire un max, il pleuvait, il ventait et nous, on grelottait. On a donc sorti les grosses chaussettes, les écharpes, les lapins et une couverture supplémentaire pour le lit avant d'aller préparer des litres de soupe réconfortante (un potimarron, une brique de lait de coco, un peu de curry et c'est le bonheur dans l'assiette) pour remédier au glagla.
A part ça, les dits lapins vont très bien : ils ne se lâchent plus et quand on voit une paire d'oreilles dans le jardin, on a tendance à supposer que la seconde se trouve à moins d'un mètre (voire juste cachée derrière). Ils ressembleraient presque à un p'tit couple de vieux, tellement ils sont inséparables. Même quand il pleut à verse, on les voit blottis sous leur cabane (sur pilotis), en train de grignoter leurs légumes du jour comme des siamois (ou des Bogdanov).

Les chats font pareil à l'intérieur (sauf ma grosse mégère qui préfère tirer la gueule dans son coin) et les chiens font les sentinelles devant la porte dans l'espoir de rentrer plus vite dans les maison (désolée, les gars, vous êtes crottés jusqu'aux oreilles!)
Quant à la petite fille, depuis la visite de ses grands-parents (ou de sa grand-mère, puisque mon père a ouvertement dit qu'il n'était pas grand-père (il faudra que quelqu'un lui explique les lois de la biologie et pourquoi j'ai hérité de certains traits bien spécifiques de son physique, moi, j'ai renoncé), elle a pris la désastreuse habitude de se réveiller en hurlant la nuit pour un câlin/un repas/une séance de jeux/un peu de musique (Jeff Buckley à 1h du matin mercredi dernier).
Dans la famille Dabat, je demande le père, la fille, le chien!
Elle a quand même énormément apprécié de revoir ses grands-parents, d'aller à la plage, de faire des câlins au lit le matin avec sa grand-mère et de voir son grand-père (réfractaire) lui faire des grimaces et des bruitages bizarres.
Nous, on se transforme lentement mais sûrement en gentils zombies.
Par contre, l'écriture avance bien. Le roman tiré de la nouvelle Libre Choix commence à prendre tournure, le synopsis est prêt, une fin aussi et la rédaction ne m'a pas encore arraché des hurlements de douleur. Donc pour le moment, tout va bien, comme dirait Mathieu Kassovitz. Reste à espérer que l'atterrissage ne fera pas trop mal...
Et n'oublions pas, dans 8 jours, ce sera Scorfel, à Lannion! Il y aura (entre autres) Syven, les éditions du Riez, Mélanie Fazi et ma pomme!


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